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CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA PRESSE FEMININE LIBANAISE – 1892-1985
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Nahawand I. KADERI
Univ. |
Paris II |
Spéc. |
Information |
Dip. |
Année |
#Pages |
D.N.R |
1984 |
490 |
Cette contribution à létude de la presse feminine Libanaise de 1892 à 1985, s’adressant à un public de femmes entend dégager l’évolution socio-culturelle de l’image de la femme à travers cette periode. Presse “engagée” à ses débuts et pour longtemps et tenues par des femmes cultivées en rapport avec la culture et la vie occidentales, elle s’est assignées la tâche principale d’emanciper la femme du joug des traditions qui la privaient d’une grande marge de ses libertés et de ses droits humains.
Cette presse fut pour une part à l’origine de l’évolution des moeurs de la reconnaissance à la femme de droits et de libertés qui etaient le privilège de l’homme : droits au travail , à l’enseignement, au choix du partenaire, etc… ainsi que de la levée des “ tabous” qui l’occultaient à la Loi de l’homme , et qui paralysaient ses rapports avec les autres dans le milieu social.
Mais les traditions n’ont pas disparu pour autant , et l’influence de l’occident n’a pas changé radicalement le statut de la femme au moins pour une large couche de la société Libanaise . Si on ajoutait que la presse feminine libanaise s’est transformée en entreprise qui cherche à conquérir le monde arabe dont les moeurs n’ont pas changé avec la même longueur d’onde qu’au liban, et que “La presse écrite est finalement beaucoup plus l’écho des idées et des gôuts de ses lecteurs que des opinioins et des choix de ses rédacteurs” , on en vient à constater, à travers les analyses de l’auteur des différents articles et rubriques de la presse feminine contemporaine que l’image de la femme qui s’en dégage , reste brisée et pâle,ballotée entre un apport occidental superficiel et des traditions locales restrictives. L’auteur conclut que la femme reste toujours, tout comme nos societés, à la recherche de son identité.