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LA BANQUE CENTRALE DU LIBAN ET LA POLITIQUE FINANCIÈRE DE L’ETAT LIBANAIS. ESSAIS SUR L’INTERVENTIONNISME ÉCONOMIQUE EN TEMPS DE CRISE

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Nazem A.K. HAMADE

 

Univ.

Montpellier I

Spéc.

Sciences Politiques

Dip.

Année

# Pages

D.N.R.

1989

635

 

 

La crise libanaise qui s'est revélée par une guerre civile depuis 1975 s'est transformée en outre, à une source à d'autres crises.

Dans ce contexte se situent la crise écomomique et la crise monétaire. En revanche et dans le même contexte, l'état d'indaptation des instruments d'in­tervention,en matière économique s'est trouvé empiré. Dès lors, le taux de la L.L. va souffrir, non seulement de crise politique, économique et monétaire, mais encore de l’état d'indaptation indiqué ci‑dessus d'où l'interventionisme étatique est en état de crise

l'interventionisme, à la keynésienne à partir de 1975 n'a pu, non seulement, faire face à la question socio‑économique, mais de plus, il n'a pu que se transformer à une cause d'une chute rapide du taux de change de la livre libanaise.

La B.D.L., traînée au début, par cette manière d'intervention, a manifesté, à partir de 1982, des prémices d'un interventionisme monétaire, en dépit de la crise et les exigences criantes qui surgissent au liban. L'indaptation des instruments, étant toujours en place, le monétarisme, n'était pas en mesure de faire face à une crise de telle envergure.

Cependant, ce monétarisme semblait porteur d'espoir; du moins certaines adaptations des faits sont entre les mains de la B.D.L. ; de plus ce monétarisme pose, sérieusement, la question de la reconstitution de l'Etat.